— Le , par citoyenne en colère permanente.
Une nation qui continue à dépenser plus d’argent, année après année, à la défense militaire qu’aux programmes de développement social approche de sa déroute morale. Martin Luther King, discours à la Riverside Church (New York) 1967
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Tous les sondages annoncent une large victoire de la liste menée par Jordan Bardella aux élections européennes. De plus en plus de Françaises et de Français feraient confiance au Rassemblement national pour améliorer leurs conditions de vie, comme l’a illustré le poignant témoignage de Colombe, bénévole aux Restos du cœur, devant la caméra de TF1. Et ça, ça étonne Dillah Teibi. L’extrême droite défend-elle vraiment les intérêts des classes populaires et des petites gens ? Un rapide coup d’œil sur les votes des députés RN à l’Assemblée nationale prouve que non.
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Ils ont des convictions différentes et même opposées, mais ils ont un point commun essentiel, la Résistance (avec une majuscule). Ils construisent un programme « qui combat et qui prévoit ». Ils empruntent le titre d’une chanson américaine « Happy Days » qui résume génialement leur projet : LES JOURS HEUREUX.
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Najat Vallaud-Belkacem a été ministre des droits des femmes entre 2012 et 2014, puis ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2014 à 2017, sous la présidence de François Hollande. Comment une décision politique se prend-elle ? Que peut vraiment un ministre ? Que pense l’artisane d’une réforme du collège contestée il y a dix ans de celle envisagée par l’actuelle ministre Nicole Belloubet ? Que faudrait-il faire pour enrayer le « séparatisme » et les « ghettos » scolaires qui creusent les inégalités entre les élèves ?
Laurence De Cock reçoit l’ancienne ministre, actuelle directrice générale de l’ONG One France, qui publie au Seuil Le Ghetto scolaire. Pour en finir avec le séparatisme avec le sociologue François Dubet. Une occasion de revenir sur son bilan en tant que ministre, et d’essayer de comprendre ce qu’il faudrait faire pour que l’école soit réellement au service de l’émancipation de tous les élèves.
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Georges Brassens était-il un chanteur engagé ? Il serait sans doute le premier à s’offusquer d’un tel qualificatif : « je ne me crois pas le droit de dire aux gens "ceci est bien, ceci est mal", parce que je ne le sais pas tellement moi-même, et ensuite, sur le plan de l’esthétique, je ne suis ni un philosophe, ni un sociologue. Je ne fais que des chansons, je suis un poète mineur – un poète quand même ! –, un faiseur de chansons : je traduis mes émotions. ». Mais comme Brassens était quand même facétieux, et qu’on n’est pas obligé de le prendre au pied de la lettre, Olivier Besancenot s’arrête aujourd’hui sur la portée politique et subversive de celui qui fut, jeune, membre de la Fédération anarchiste et rédacteur au Libertaire.
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Grosse colère à France Inter. Les rédactions réunies condamnent la convocation de Guillaume Meurice par la direction de Radio France pour « un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire ».
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Mais non Guillaume, t’es pas tout seul. Tu as des soutiens partout, à commencer par ta collègue CHARLINE qui ne s’est pas dégonflée ce dimanche et surtout l’excellent DJAMIL LE SHLAG qui, carrément en direct dans l’émission de dimanche, a annoncé sa démission par solidarité et aussi en constatant le virage éditorial de France Inter. Du courage par les temps qui courent, ça fait du bien. D’autant que ces wokistes-islamo-gauchistes ne sont pas seuls, les journalistes d’Inter, rédaction et programmes ensemble, en colère, dénoncent des atteintes à la liberté d’expression et l’exclusion sans raison de plusieurs journalistes.
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Ce mois-ci, avec le Ciné Là-bas, on traverse le temps et l’espace : direction États-Unis, dans l’entre deux guerre en Alabama ; le Portugal en 1974 pendant la révolution des oeillets, et pour finir, un petit crochet par la création de l’Univers et l’évolution de l’homme à travers les âges... rien que ça !
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C’est l’histoire d’une blague qui commence à France Inter et qui atterrit à la police judiciaire en passant par CNews et l’Assemblée nationale. Guillaume Meurice raconte ce déchaînement délirant qui a duré des semaines depuis sa fameuse chronique du 29 octobre sur France Inter.
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Ben oui, mais c’est la guerre, que voulez-vous… Rarement un conflit aura été accompagné par tant de mauvaise foi, par tant de mensonges, de désinformation, d’affabulation. Rarement le manichéisme n’aura autant dominé et fait oublier la profondeur historique d’une crise que nous redécouvrons à chaque conflit. Rarement la politique française n’aura été aussi lâche, se contentant d’un suivisme affligeant à l’égard du gouvernement israélien et de son parrain américain.
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Ce Premier mai encore a vu les diverses extrêmes droites françaises, dont Jordan Bardella et Marion Maréchal, tenter de récupérer la figure de Jeanne d’Arc. Faut-il définitivement abandonner Jeanne à l’extrême droite ? Il y a quelques années déjà, Olivier Besancenot répondait non.
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Quatre courses à pied, des sauts, des lancers. Les épreuves olympiques du décathlon ? Sans doute, mais aussi, plus cruelles, les épreuves que doivent traverser les demandeurs d’asile pour rallier, depuis l’Afghanistan ou le Congo, l’Europe où ils espèrent obtenir l’asile politique. Car, contrairement à ce qu’essaient de faire croire les pourfendeurs de la « submersion migratoire », le parcours qui amène le migrant à se réfugier dans une tente Quechua du 18e arrondissement de Paris est loin d’être une promenade de santé motivée par l’aide médicale de l’État français. C’est pourquoi Gérard Mordillat propose que la migration devienne une discipline olympique !
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« Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours ! »
Si vous ne savez pas encore quelle chanson vous allez entonner dans la rue ce premier mai, on vous conseille de revenir aux fondamentaux : « L’Internationale » !
Si tout le monde connaît évidemment le premier couplet et le refrain, il faut déjà avoir quelques heures de manif au compteur pour connaître le deuxième couplet… quant au troisième, n’en parlons pas, seules celles et ceux qui ont leur carte au Parti depuis 1956 le connaissent par cœur ! De notre côté, c’est pour le dernier couplet que notre cœur balance, car « si les corbeaux, les vautours, un de ces matins, disparaissent, le soleil brillera toujours ! »
Alors entraînez-vous pour que le soleil brille toujours pendant la grande Journée internationale des travailleurs, apprenez tous les couplets par cœur, révisez, et épatez les copains et les copines en leur expliquant que les créateurs de la chanson, Eugène Pottier et Pierre Degeyter, ne se sont jamais connus ! Ah bon ? Eh non, et c’est même Olivier Besancenot qui vous l’a appris.
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Comme chaque année, nous vous proposons notre sélection spéciale pour réviser – avant ou après la manif – l’histoire du Premier mai. Un classique de Là-bas en accès libre, à partager de toute urgence pour faire connaître cette histoire au plus grand nombre.
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C’est un nom qu’il découvre gravé sur un mur de la maison qu’il vient d’acheter dans un village près de Dieulefit. « ANDrE CHAIX ». Avec le R en minuscule « r ». C’est quelque temps après qu’il tombe sur ce nom sur le monument aux morts avec deux dates : 1924-1944. Vingt ans, fusillé à 20 ans, ça fera 80 ans au mois d’août cette année. Mais qui était cet André Chaix, mort pour la France ?
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Jules Ferry, Paul Bert, Ferdinand Buisson… Quand on évoque la naissance de l’« école gratuite, laïque et obligatoire » en France, on a souvent les noms de ces messieurs en mémoire. Or, à la fin du XIXe siècle, la sécularisation de l’enseignement – poussée par l’anticléricalisme de la IIIe République – entraîne la création d’écoles de filles. Et il faut bien des femmes pour s’occuper de ces jeunes filles ! C’est comme ça que des femmes vont s’engouffrer dans la brèche pour promouvoir une autre vision des enfants, des jeunes filles, des femmes et de la pédagogie. L’historienne Mélanie Fabre retrace le parcours de ces pionnières dans un livre que publient les éditions Agone, Hussardes noires : des enseignantes à l’avant-garde des luttes. Laurence De Cock la reçoit pour raconter l’histoire de quelques-unes de ces « hussardes noires » : Pauline Kergomard, Marie Baertschi-Fuster, Albertine Eidenschenk-Patin, Jeanne Desparmet-Ruello, Mathilde Salomon.
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Dans nos émissions, nous sommes revenus plusieurs fois sur cette époque qui, aujourd’hui, 80 ans après, est une inspiration pour les luttes actuelles. Prenez le temps d’écouter – et de savourer – « LA VIE EST À NOUS » en trois épisodes avec des éclairages de l’historienne Daniele TARTAKOWSKY et les voix disparues qui ont changé nos vies.
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Décrétons le premier Mai fête de la paresse, fête de la longue lutte des travailleurs pour la réduction du temps de travail et pour le temps de vivre, de rêver et d’aimer...
Et tout ça à travers un tas de chansons sur le travail.
Quel boulot !
Programmation musicale : Franck Haderer
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Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.
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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.
Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)