Entretien avec un détenu incarcéré à Villepinte

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Deux lits dans neuf mètres carrés

Depuis plus d’un mois la panique a gagné les prisons, partout la révolte gronde. Le pouvoir redoute une mutinerie générale. On connait les conditions « inhumaines et dégradantes » des prisons françaises, dix-sept fois condamnées par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, aussi bien que par l’ONU.
Le danger mortel du virus augmente encore cette inhumanité.
La suppression des parloirs le 17 mars et l’absence de protection pour les détenus comme pour les gardiens, a entraîné de violentes mutineries, comme à Uzerche le 22 mars, où des témoins ont parlé de « scène de guerre » au cours d’une nuit d’émeutes où deux bâtiments ont été détruits, et des détenus intoxiqués, ou comme à Grasse, où les surveillants ont tiré des coups de feu à balles réelles.

À quoi ressemble la vie - ou la survie - à l’intérieur ?

Un entretien de Taha Bouhafs avec un détenu incarcéré à Villepinte.

Entretien avec un détenu incarcéré à Villepinte
par Là-bas si j'y suis

journaliste : Taha Bouhafs
montage : Florent Michaux
Son : Jérôme Chelius et Sylvain Richard

Sur notre site

À écouter

    Reportages : En France comme dans le monde, avec le virus, les prisons sont des machines à tuer [PODCAST 15’50 et VIDÉO 7’57]

    PRISONS, VERS LA MUTINERIE GÉNÉRALE ? Accès libre

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    Depuis plus d’un mois, la panique a gagné les prisons et partout la révolte gronde. Le pouvoir redoute une mutinerie générale.

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